[One-shot] Lovdisc, l'ultime attaque, récit de Pierre Rochard

Voila une one-shot qui date d'à peu près deux ans ... cherchez pas à comprendre pourquoi les Lovdisc, j'en suis pas sur moi-même XD
Bonne lecture =)



Chapitre 1 : Là ou tout à commencé …



Bonjour, mon nom est Pierre. Pierre Rochard, dernier survivant du continent engloutis d’Hoenn. Après beaucoup de temps passé dans la douleur, j’ai enfin réussi à surpasser ma peine, et j’ai commencé ce recueille. Il consignera tout, du début à la fin. Car tout à un début, et tout à une fin, tel ma longue vie, prête à me quitter … Enfin, faisons les choses dans l’ordre, et commençons par le commencement …



C’était un beau matin à Algatia, ma ville natale, lorsque je me réveillais. Tout semblait aller pour le mieux. Je pris mon petit déjeuner, m’habillai, et sortais dehors. Un homme vint vers moi et me dit :

« A l’aide, aidez-nous, aidez-vous ! Vite, il faut faire vite …

- Mais voyons, lui répondis-je, Que racontez-vous ?

- La fin … tout à un début, et tout à une fin, se lamentait-il. Les Pokémons partent, ne les voyez-vous pas ? ils partent rejoindre des lieux plus paisibles … Le dragon des cieux lui-même est parti vers le sud …

- Que dites-vous ? Je n’ai vu aucun Pokémon partir ! criai-je, n’ayant pas l’intention de voir cette belle journée gâchée par un passant.

- Vous n’avez rien vu, mais avez-vous regardé ? demanda-t-il.

- Vous m’énervez, et j’ai une réunion importante au centre spatial, lui répondis-je fermement.

- Qu’importe, préférez-vous sauver votre vie, ou quelques papiers ? »

Je levais la tête, et vis passez un groupe de Altaria et de Tylton de plus d’une centaine de spécimens, chose rare pour cette espèce. L’homme me regarda une dernière fois, puis parti en direction de la plage. Je ne le revis plus jamais. Et ce ne fut pas le seul …




Chapitre 2 : Le cataclysme



M’étant rendu au centre spatial, j’étais en pleine réunion avec le directeur et plusieurs de ses assistants. Nous parlions du prochain projet spatial lorsque la porte s’ouvrit en grand et cogna contre le mur. Un jeune assistant non convié à la réunion arriva tout excité, rouge et plein de sueur, trébucha et, sans se relever, se mit à vociférer des choses incompréhensibles. Après l’avoir calmé, nous lui demandâmes de recommencer son discours depuis le début.

« C’est horrible … Mon dieu … Atalanopolis, et Pacifiville … dit-il, essouflé. La télé, ils ont dit, ils ont montrés …

- Mais qui y a-t-il, bon sang ? Cette réunion est capitale pour la suite de tous nos programmes ! cria le directeur.

- Englouties ! affirma l’assistant, les yeux remplis de larmes

- Comment ça, englouties ?! demanda le directeur, on ne peut plus énervé.

- Ce pourrait-il que … chuchotais-je en repensant aux paroles de l’homme devant chez moi. Si c’est le cas, alors il faut faire vite.

- Oh, mais qu’est-ce que vous avez tous à la fin ?! hurla le directeur, dont la voix résonna dans tout le bâtiment.

- Evacuez la population, vite. Kanto et Jotho sont les régions les plus proches, faites le nécéssaire, dis-je, reprenant mes esprits. Moi, je dois partir. Des changements radicaux risquent de se produire, des changements que vous ne pouvez même pas imaginer.

- Alors sortez ! vous m’exaspérez tous, avec vos histoires incompréhensibles !! »



Je descendais la tour entre les scientifiques et autres assistants dépités par la catastrophe. Tous ou presque avaient les larmes aux yeux.

« C’est notre tour ! disaient certains.

- Il faut fuir ! renchérirent d’autres. »

Mais fuir, pour aller où ? Si Pacifiville et Atalanopolis avaient été submergées, Alagatia et Eternara seraient les suivantes, et tout Hoenn ne tarderait pas à céder. Deux choses étaient maintenant primordiales : faire évacuer la population dans le calme, et découvrir la cause de la catastrophe pour éviter les risques de propagation.

Ayant fini de descendre la tour, j’allais en direction de ma maison rassembler mes affaires, tout en avertissant le plus de monde possible. Arrivé chez moi, je pris mes fidèles pokémons avec moi, quelques provisions de nourriture et d’eau, ma carte de dresseur et je ressortis immédiatement. Je m’avançais vers la plage, mon lieu préféré depuis ma plus tendre enfance, lieu que je ne reverrais plus jamais. Je fis sortir Airmure de sa pokéball, l’apprêtant à un long vol, quand soudain je vis à l’horizon une ligne rose, d’un rose pur, mais inquiétant. Je restais figé sur place, et même aujourd’hui, je ne sais si c’était par peur ou par curiosité.

Après quelques minutes à fixer cette ligne, je fus rejoint par d’autres dresseurs. Certains allaient s’envoler, d’autres nager, mais d’autres encore n’avaient aucun moyen de quitter l’île, d’autant qu’aucun bateau n’aurait voulu partir avec cette horizon rose. Soudain, la ligne rose, plus proche, semblait s’élever dans les airs. Mais en regardant mieux, on distinguait une vague. Une gigantesque vague, dépassant en hauteur celles des légendes sur Kyogre, le divin pokémon des mers et océans. Enfin, on put entendre des cris de pokémon :

« Loooovve !!

- Diiiiiscc ! »

J’ordonnais à tous les dresseurs qui étaient là de partir au plus vite, et de privilégier la voie aérienne. Mais ils semblaient ne rien entendre, désespérés, paralysés, dans cette enclave qu’est la peur de mourir. Des lovdisc … c’était donc ça, le fléau d’Hoenn … Les larmes aux yeux, je m’envolais sur le dos d’Airmure. Quelque secondes plus tard, d’Algatia il ne restait que le sommet du centre spatial … Ainsi, Alagatia avait elle aussi périe … Sans trop savoir où j’allais, mais plutôt en suivant les hordes de pokémons affolés, je me dirigeais vers un lieux, je l’espérais, plus serein.



Chapitre 3 : Kanto



Combien de temps avais-je passé en vol ? J’apprenais plus tard que mon fidèle Airmure m’avait porté plus de 30 heures sans relâche. J’étais au bord du désespoir, quand je vis se dessiner à l’horizon les contours de ce qui semblait être une grande ville. Réjoui, je m’approchais encore, sur le dos de mon Airmure fatigué, et je pu reconnaître Parmanie, à Kanto. J’étais sauvé … mais pour combien de temps …

J’avais déposé mes pokémons au centre, sauf Galeking, que je gardais au cas où. Je me dirigeais vers l’arène, demandant à voir le champion de toute urgence. Quant enfin je pu la voir, nous eûmes une conversation au sujet d’Hoenn et des Lovdisc.

« Bonjour, je suis Pierre Rochard d’Alagatia, à Hoenn. Désolé de vous …

- Hoenn ?! cria-t-elle, comme heureuse de me voir. Vous venez d’Hoenn ?! Alors tout n’est pas perdu !! Je me présente, Jeannine, championne de l’arène de parmanie, spécialiste des pokémons de type poison.

- Mais … qu’y-a-t-il ? Que se passe-t-il ? j’aimerais deux choses, une télévision, et un téléphone. Je dois savoir ce qu’il se passe à Hoenn, et contacter quelqu’un d’important ! Lui dis-je rapidement.

- Je peux vous fournir tout ça, mais cela ne vous sera pas très utile : à Hoenn, il ne se passe plus rien … me répondit-elle.

- Comment ça plus rien ?! la questionnais-je. C’est impossible, Hoenn n’a pas pu être engloutie toute entière !

- C’est ce que nous pensions, mais il semblerait que quelque chose ai réussi à prouver le contraire, affirma la championne. Peut-être en connaissez-vous la cause ?

- Lovdisc, lui dis-je. Les Lovdisc … ces saletés …

- Je pense qu’il vaudrait mieux contacter le professeur Chen, dit-elle en sortant un pokématos de sa poche. »



Après avoir pu parler au célèbre professeur Chen, je demandai à Jeannine, selon les ordres du professeur, de contacter tous les champions de Kanto. Elle exécuta les ordres, et nous nous donnâmes rendez-vous à Cramois’île, dans 24 heures.



Chapitre 4 : LiPAL



Jeannine et moi-même étions arrivés à Cramois’île, où je retrouvais le professeur Chen, accompagné de deux autres hommes, les professeurs Orme de Jotho et Sorbier de Sinoh, ainsi que de Peter, maître de la ligue de Kanto et Jotho, et Cynthia, maîtresse de la ligue de Sinoh. Avec eux, les membres des deux conseils 4, Clément, Koga, Aldo et Marion pour Jotho et Kanto, et Aaron, Terry, Adrien et Lucio pour Sinoh. Nous vîmes affluer plusieurs dresseurs, apparemment des champions d’arène, par les airs. D’abord Régis et Morgane, puis Erika, Le Major Bob, et Auguste. Il manquait deux champions, mais déjà ceux de Jotho arrivaient. Albert et Blanche, Hector et Mortimer, et enfin Jasmine. Puis, les champions de Sinoh arrivèrent : Kiméra et Mélina, Charles et Pierrick, Gladys et Tanguy. Nous attendions toujours les autres, lorsque Clément et Lucio s’exclamèrent :

« Ils arrivent ! »

Nous vîmes alors arriver Ondine, Pierre, Chuck, Fredo, Sandra et Lovis, sur le dos de leurs pokémons aquatiques. Derrière eux, une horde de Lovdisc. Ils en éliminèrent le plus possibles, mais ils étaient submergés, et se réfugièrent sur l’île, à nos cotés. Enfin, quelques autres dresseurs, tel Eusine de Jotho, et Armand, Sara, Cornil et Viviane de Sinoh. Le professeur Chen prit la parole et dit :

(voir mon trucage, la map de Cramois'île et les membres de la LiPAL )

« Mesdames et messieurs, dresseuses et dresseurs de Kanto, Jotho et Sinoh, je tiens d’abord à vous présenter un homme. Voici Pierre Rochard, dernier rescapé d’Hoenn. Si vous voulez bien nous expliquer la situation, c’est à vous, Pierre.

- Pour commencer, j’ai pu constater que certains d’entre vous ont eu affaire à des hordes de Lovdisc, fis-je. Et bien sachez que, sous leur apparence mignonne et inoffensive, ce sont EUX qui détruisirent Hoenn ! Ils sont arrivé, formant une ligne rose à l’horizon, puis ont crée une vague géante qui a tout submergé. En l’espace de quelques secondes, Alagatia toute entière a disparu, ne laissant derrière elle de la pointe de son centre spatial.

- Les Lovdisc ? demanda une jeune fille aux cheveux roux. Mais pourtant, même moi, Ondine, championne d’Azuria et spécialiste des pokémons eau, je ne les ai jamais vu se comporter ainsi …

- C’est vrai, renchérit un autre champion. Moi, Lovis, champion de Verchamps et spécialiste des pokémons eau, j’affirme que ce comportement est digne d’un groupe de Léviator affamés, pas de Lovdisc.

- C’est pourtant le cas, repris-je. Et vos régions sont en danger, à commencer par Kanto ! Et c’est pourquoi je vous propose de former une équipe de protection, de pactiser ici et maintenant, tous ensemble, et d’éradiquer l’espèce Lovdisc, trop dangereuse pour tout les écosystèmes du monde.

- Je ne suis pas d’accord, dit alors le professeur Sorbier. Eradiquer l’espèce serait une grave erreur. Tout ce qu’il faut, c’est protéger les régions, pas attaquer les Lovdisc.

- Alors, dit le professeur Chen, formons la LiPAL, Ligue de Protection Anti Lovdisc ! Qui vote pour ? »



L’idée du professeur fit l’unanimité. Ainsi, de générations en générations, nous transmettrions ce devoir de protection dans nos familles, pour que règne la paix dans le monde … Mais, avec la LiPAL, naquirent d’autres organisations, décidées à utiliser les Lovdisc comme des armes pour assouvir leurs soif de pouvoir … Nous dûmes nous battre beaucoup de fois, et faire beaucoup de sacrifices, mais jusqu’à aujourd’hui, le serment de Cramois’île a été respecté, et la LiPAL est toujours en vie.



Enfin, j’ai fini ce récit … mes os me font de plus en plus mal, et la vie va bientôt me quitter. Demain, j’offrirais ce recueil à Matthieu, mon petit fils, ainsi que l’insigne de la LiPAL, une plume de mon Airmure, qui permit non seulement de me sauver, mais aussi de sauver Kanto, Jotho et Sinoh. Adieu, et merci d’avoir porté un peu d’attention à mon récit. Et n’oubliez pas, si un jour vous croisez un Lovdisc, méfiez-vous en, il pourrait bien vous causer plus de malheur que n’importe quel autre pokémon …